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Comme par enchantement,l'oiseau se lâche sur la statue
25 mai 2009

Au bureau des pensées

Dix milles choses à crier,dix milles pensées me traversent mais aucune ne semble avoir la gentillesse de s'arreter me regarder et me dire "C'est moi la bonne".Je les vois toutes,assises sur un fauteuil très moche,zébré je suppose,enfin,un tissu qui ferait bien ressortir le coté "Bienvenues dans un bordel".Les murs sont d'une couleur sombre,un bleu foncé qui étant peu illuminé se transforme dans la pénombre en un noir désespoir.Par ci par là des affiches de pensées qui ont réussie à s'en sortir,qui se sont couchées sur un papier ou peut être même ont eu la chance de se voir catapulter en publique.Les plus fortunées ont un trophé posé sur de vieille planche en bois juste derrière le bureau.
Le bureau de réception on l'appelle,mais ce bureau n'as rien reçu depuis bien longtemps,un grand bureau en chêne,crasseux,des trous un peu partout lui donne un aspect quasi humain,d'un vieil homme ayant vécu une vie rude.Sur le bureau est posé un téléphone branché à lui même sans aucune possibilité de vraiment sonner.
Les pensées fument et bavarde,elles n'ont rien à se dire d'intéressant mais depuis le temps qu'elles attendent,elles commencent à se connaître entre elles.Il existe même une légende urbaine concernant la discussion entre pensées,un jour deux pensées étaient assise à attendre le Grand Jour lorsqu'elles se sont rendues compte qu'elles avaient des point communs,folles de joie elles annoncent la nouvelle au vieux chauve qui puait la cigarette assis derrière le bureau.Elles ont pu sortir,il semblerait que cette association ai plu à celui qui gère tout par ici.
De lui on sait très peu,on suppose qu'il est bizarre et singulier étant donné le genre de pensées qui se trouvent catapultées dans le salon,il y a même des périodes ou elles arrivent par vagues de cent sans même savoir qui elles sont.
Ce sont elles les pensées les plus tristes,celles qui savent qu'elles avaient été pensées mais ne savent plus de quoi,elles ne ressemblent à rien de connu,juste des ombres qui font les cent pas dans le salon à la recherche de ce qu'elles auraient pu bien être.
La rumeur dit que nous ne somme pas les seules,et qu'il y a au dessus de nous un étage bien plus vaste et plus grand que le notre qui s'appelle "Bureau des rêves",il est arrivé déjà qu'un des travailleurs du bureau des rêves deviennent une pensée mais ils ne restent pas bien souvent et sont très vite crachés à l'extérieur.

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Comme par enchantement,l'oiseau se lâche sur la statue
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